Historique de Pontamafrey-Montpascal

Anciennes communes indépendantes associées en novembre 1972 puis fusionnées en mars 2001, Pontamafrey et Montpascal revêtent aujourd’hui le statut de village : la nouvelle commune de Pontamafrey-Montpascal ne possède par conséquent aucun hameau, mais un village chef-lieu Pontamafrey  et un village de montagne  Montpascal . La commune fait partie de l’arrondissement et du canton de Saint-Jean-de-Maurienne.
Pontamafrey est limitrophe avec les communes de Montvernier, Le Châtel, Hermillon, Saint-Jean-de-Maurienne, Jarrier et Sainte-Marie-de-Cuines.
Montpascal jouxte quant à lui les communes de Montaimont (canton de La Chambre), Saint Jean de Belleville (Tarentaise), Le Châtel et Montvernier. Au total, huit des 305 communes de la Savoie sont voisines directes.

Pontamafrey-Montpascal est une des rares communes mauriennaises à posséder un foncier de part et d’autre de l’Arc sur l’ensemble de son linéaire en fond de vallée et à retrouver ses limites haut perchées dans les contreforts de Jarrier, Le Châtel ou Montvernier. Mais un tel défilé, imposé par les parois rocheuses implantées en vis-à-vis, a-t-il vraiment laissé le choix à nos ancêtres ?

Il est aussi intéressant de constater que Pontamafrey est mouillé par les eaux de l’Arc en fond de vallée tandis que Montpascal atteint des sommets voisins de 2700 mètres et jouxte une commune de Tarentaise ! Et tout cela sans se toucher d’un point de vue foncier, puisque la commune de Montvernier est située au milieu ; cette dernière voit toutefois son territoire traversé intégralement par un espace forestier indivis avec Montpascal qui relie Pontamafrey et…Montpascal.

Hormis une situation administrative importante au moyen âge liée à sa position géographique, Pontamafrey n’a été qu’un modeste village ne dépassant jamais les 200 habitants avant 1982, à cause de sa faible superficie et de terrains peu propices à l’agriculture. Le village prendra son essor avec l’arrivée des groupes industriels qui utiliseront l’énergie hydraulique (construction d’une centrale en 1908, aménagement Arc/Isère dans les années 1970) et grâce à la construction d’une Zone d’Activités Économiques (Z.A.E.).

La proximité du chef-lieu de canton et d’arrondissement situé à 4 kilomètres lui confère aussi une vocation  résidentielle. A la fin de l’année 2006, sa population devrait avoisiner les 400 habitants.

Site d’alpage fréquenté par les habitants de Montvernier et de Le Châtel jusqu’au XIème siècle, Montpascal deviendra une commune à part entière au fil des ans. La situation complexe de son espace foncier témoigne d’un passé où ses habitants ont bataillé ferme avec les communes voisines afin de pouvoir jouir des précieux lopins de terre indispensables à la survie des familles. Ironie du sort, les nombreux procès intentés par les familles ou leur commune auprès des « pays voisins » ou leurs représentants, étaient des contentieux qui opposaient des cultivateurs ayant appartenu à la même famille quelques générations auparavant ! Les noms des familles de Montpascal ne se retrouvent-ils pas dans les communes voisines ?

En 1852, Montpascal était devenu un village assez important de 420 habitants…trop important peut-être pour pouvoir nourrir toutes les bouches et l’émigration temporaire l’hiver (cochers et écaillers à Paris, ramoneurs, etc.) ou définitive de certains d’entre eux entama le déclin démographique du village.
Il y avait 270 habitants en 1920, 170 en 1943, 31 en 1968, 6 en 1999.

Aujourd’hui, Montpascal est un village rénové qui compte essentiellement des résidences secondaires très prisées pour la beauté du site, son calme et un très bon ensoleillement.
Avec 11 habitants pour 5 foyers en 2005, un petit espoir de voir la population permanente de Montpascal augmenter est permis grâce à ses atouts naturels très en vogue actuellement.

Etymologie

Pontamafrey était désigné sous le nom de « villa Pontis » ou village du Pont, comme l’indique la bulle* du pape Lucius III le 16 octobre 1184. Au XIIIème siècle, l’on trouve « Pons Amalfredi », sans doute parce que Amalfred était le nom d’une famille de notables qui avait des biens dans le secteur et qui a certainement contribué à l’essor du village en participant au financement d’un pont permettant d’enjamber l’Arc. Au XIVème siècle, la commune acquiert son nom actuel : Pontamafrey.

Montpascal, que les gens du pays prononcent « Montpâcal » en patois était dénommé « Mons Pascalis » au XIVème siècle. Le village a été jusqu’au XIème siècle un alpage fréquenté par les habitants de Montvernier et de Le Châtel qui devaient y conduire leurs bêtes à partir de Pâques, d’où le nom de Montpascal. Au fil des ans, certaines familles ou parties de familles de Montvernier et de Le Châtel de plus en plus établies sur place ont éprouvé le besoin de faire évoluer cet alpage en une commune à part entière, et celle-ci atteindra son apogée vers 1850 avec 420 habitants.

 

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